Est-ce que le clip de M.I.A. réalisé par Romain Gavras fera autant de bruit que le clip réalisé pour Justice?
Un clip qui réussi à être provocateur (chose plutôt rare aujourd’hui) et qui fera sûrement couler beaucoup d’encre pour rien.
Le message est pourtant simple:
la violence, légitimée par un pouvoir étatique (drapeaux sur les uniformes) reste définitivement injustifiable.
Les répressions à travers le monde selon les origines, la religion, l’orientation sexuelle, etc, sont aussi arbitraires que si elles se basaient sur la couleur des cheveux.
Et si le réalisme est poussé au maximum, l’explosion de bidoche à la fin nous rappelle les films gores de Romero.
L’histoire (l’Histoire?) nous montre que la réalité rejoint la fiction la plus absurde.
Bienvenue à une époque où les professionnels du régalien ont tous fait leurs premières armes sur jeux vidéos, et où les frags sont plus efficaces pour les recruteurs de l’armée que leurs campagnes qui tentent, elles aussi, de rejoindre la fiction.
Les roux et le drapeau des États-Unis n’ont a priori pas réellement d’importance dans ce clip. Ou pas celle que l’on pense…
Le futur risque d’être fun les enfants.
Romain Neutron 12:57 le 27 avril 2010 Permalien |
Moi ça me rappelle surtout du Peter Watkins, en moins bien
Ni 16:22 le 27 avril 2010 Permalien |
Wé pareil. Est-ce qu’il a cité quelque part Punishment Park comme GROSSE référence, ou genre RAF?